Merci à tous nos rieurs invétérés qui se sont mobilisés le 12 juin dernier,
Journée mondiale du bien-être, pour faire avec Rita Baga le plus beau pied de nez au cancer lors de la première édition du Grand fou rire!
Nous étions 4 025 à rire ensemble, de Montréal à Gaspé,
en solidarité avec les personnes qui font face au cancer.
Parce que rire, ça fait du bien à tout le monde, et ça rapproche!
Merci aussi à tous ceux et celles qui ont fait un don symbolique en soutien à la mission de la Fondation québécoise du cancer, qui est présente aux 4 coins du Québec pour soutenir notre monde, en présentiel et en virtuel.
Si ce n’est déjà fait, il est toujours temps de faire votre don ici.
Oui, elles ont eu ou elles ont un cancer. Elles ont fait face au cancer en 2020-2021, avec tout ce que ça implique.
Mais comme le cancer ne les définit pas, elles ont choisi de se présenter autrement. Par leur rire, précisément. Après tout, on est ici pour ça! Voici donc Claude (le coach) et ses drôles de dames, qui vous invitent à rejoindre leur groupe de yoga du rire le 12 juin prochain, le temps d’une séance.
Bernice n’a pas la langue dans sa poche. Mais surtout, elle a un rire des plus communicatif! En rémission d’un cancer depuis peu, elle a essayé plusieurs services de la Fondation au cours de son expérience avec la maladie. Mais elle a trouvé chaussure à son pied avec les ateliers de yoga du rire en ligne. « Quel bon médicament, et sans aucun effet secondaire : que du plaisir! Rire désarme mes pensées négatives et m’aide à ajouter du bonheur dans mes 60 trillions de cellules. J’apprends à rire seule ou en groupe, de tout et de rien. Mais surtout de rien! »
Rita, c’est celle qui rit tout doucement mais sûrement! Comme elle est immunodéprimée en raison de ses traitements contre le cancer, les ateliers en virtuel sont pour elle un moyen de briser son isolement. « Les ateliers ayant lieu toutes les semaines, des liens se sont créés. On forme une petite communauté dans laquelle c’est correct de rire, parfois jusqu’à en pleurer! C’est un moment dans la semaine où il est permis de ne pas se prendre au sérieux et de ne pas juste parler du cancer ou de la COVID. Pour moi, c’est un rendez-vous privilégié qui me permet de voir du monde et de partager quelque chose de positif avec eux sans mettre ma santé en danger. Et après un atelier, je n’ai qu’à visualiser certaines expressions de visage des participants et… je ris! »
Martine aime la vie, et toutes les expériences qu’elle a à offrir. Ça s’entend dans le rire de cette éprise de liberté, qui a embrassé le yoga du rire comme une nouvelle façon de cultiver sa résilience. Vivant présentement avec un cancer, elle compte bien continuer de mettre en pratique tous les trucs qu’elle a appris avec Claude et son groupe. Que ce soit chez elle ou sur la route, dès que ce sera possible de repartir! « C’est ça que j’aime des ateliers, l’autonomie qu’on y gagne. Je les recommande à tout le monde qui souhaite prendre en charge son mieux-être, et non demeurer passif face à la maladie. »
Claude, c’est celui qui anime les ateliers Rire, c’est la santé de la Fondation québécoise du cancer, sur une base régulière. Pandémie oblige, les ateliers sont maintenant donnés en virtuel, mais ça n’est pas plus mal. « En virtuel, c’est plus facile pour les participants d’intégrer ces ateliers à leur quotidien, sans ajouter de stress, et c’est ça le but. Passer un moment agréable et libérateur ensemble, mais surtout, repartir avec des trucs pour pouvoir recréer cet état de bien-être apporté par le rire pour mieux gérer le stress dans sa vie. »
Ils en parlent et ils y seront le 12 juin prochain! Voyez l’ampleur du mouvement sur les réseaux sociaux, et partagez vous aussi votre participation au moyen du mot-clic.
Invitez vos amis, taguez ceux avec qui vous avez eu le plus grand fou rire de votre vie, essayez-vous vous aussi à nos exercices d’échauffements ou partagez simplement un de ces visuels pour afficher votre participation. Tous les moyens sont bons pour faire grandir le mouvement!
Qu’est-ce que ça mange en hiver, le yoga du rire? C’est le fait de s’exercer à rire sans raison. Parce que le corps ne ferait pas la différence entre un rire naturel et un rire forcé, et qu’il sécrèterait quand même sa DOSE d’hormones du bonheur. D pour dopamine, O pour ocytocine, S pour sérotonine, E pour endorphine. Rire comme un choix que l’on fait pour son propre bien-être, donc. Comme un moyen que l’on choisit pour changer son état d’esprit. Et en gang, que ce soit en présentiel ou en virtuel, c’est encore mieux! Car comme on le sait, rire, c’est contagieux.
C’est pas parce qu’on a un cancer qu’on n’a pas le droit de rire. Après tout, il faut bien continuer à vivre. Et pour mieux vivre avec la maladie, il faut se donner un espace pour pouvoir exprimer toutes ses émotions. Les belles comme les moins belles. Du rire aux larmes, et vice versa. Sans la pression qu’on nous met ou qu’on se met, parfois, lorsqu’on est avec nos proches. C’est un peu la philosophie de la Fondation québécoise du cancer et de ses services de soutien. Que ce soit via la Ligne Info-cancer, ses groupes de soutien ou son réseau d’hôtelleries, ça fait maintenant 40 ans qu’elle s’occupe de notre monde, offrant écoute, information, hébergement et thérapies complémentaires aux personnes atteintes d’un cancer et à leurs proches. Le petit dernier en date? Un atelier de yoga du rire 100 % en ligne.
À des services aussi variés qu’essentiels pour soutenir les Québécois qui font face au cancer ainsi que leurs proches, peu importe où ils se trouvent. Ça va des services d’hébergement à prix modique pour les personnes qui habitent loin de leur lieu de traitement à des programmes de bien-être physique tels que la massothérapie, en passant par une foule de services d’information et de soutien psychologique disponibles au téléphone ou en ligne.